Infrastructures de recherche
- Consolidation des 2 TGIR Huma-Num et PROGEDO
Augmenté du programme GGP, PROGEDO va renforcer l’ensemble de ses services d’aide à la production et à la diffusion de grandes enquêtes européennes afin de pouvoir les défendre comme services normés européens.
Quant aux consortia d’Huma-Num, ils doivent dorénavant développer leur dimension européenne.
- Déploiement d’une unique infrastructure d’interface territoriale : le Réseau national des MSH
Inscrites dans la politique territoriale, les MSH appartenant au réseau ont pour objectif de favoriser les synergies sur des périmètres étendus notamment en matière d’infrastructures :
| Relayer pour déployer et ancrer territorialement les dispositifs nationaux que sont notamment les deux TGIR
| Incuber pour accélérer les transformations nécessaires à la recherche sur projets, avec l’approche par Défis de Société
Outil collaboratif au service de l’internationalisation, NEFIAS sera dorénavant intégré comme une plateforme du RNMSH.
- Intégration d’OpenEdition
ATHENA a également proposé de faire figurer l’infrastructure OpenEdition -essentiellement centrée sur l’édition en libre accès en sciences humaines et sociales- dans deux rubriques SHS et IST de la feuille de route nationale. L’objectif est d’insister sur les transformations qui peuvent accompagner le développement d’une telle infrastructure y compris sous l’angle épistémologique.
Objectif de la nouvelle feuille de route : couvrir l’ensemble du secteur des sciences humaines et sociales en privilégiant l’interopérabilité
Infrastructures dédiées à l’édition scientifique
L’ensemble des plateformes a été analysé à l’aune des exigences de l’actuelle feuille de route.
Quatre d’entre elles ont été proposées pour la nouvelle feuille de route 2016 : HAL, OpenEditon, NUMEDIF et Collex-Persée.
Toutes quatre constituent des ensembles usages-technologies complémentaires situés aux différentes étapes de la chaîne de diffusion de la science : preprint ou archives (HAL), édition électronique (OpenEdition), multidiffusion (NUMEDIF).
Elles souhaitent toutes ouvrir la production scientifique française à l’international et permettent d’assurer une certaine indépendance technologique. Ces plateformes interagissent avec des plateformes internationales (métadonnées partagées, accords de partenariat, dispositifs de réversion).
La non réponse à plusieurs critères (absence de gouvernance identifiée, pas de budget global, pas de Conseil Scientifique) a amené l’Alliance à sortir l’infrastructure BSN de la nouvelle feuille de route.